Bon sens et parler-lyonnais

La plaisante sagesse lyonnaise

Un humour pince sans rire et pragmatique, à consommer sans modération !

« Tout le monde y peuvent pas être de Lyon, il en faut bien d’un peu partout« , affirme la plaisante sagesse lyonnaise.

Non « le bon sens lyonnais » n’est pas un mythe ! Il existe bel et bien un « esprit lyonnais ». Il pourrait se résumer à un mélange de valeurs et de bon sens issus du terroir.

« Un vrai lyonnais c’est surtout un sage pétri de bon sens, ami de l’équilibre et de la juste mesure détestant l’outrance et l’emphase » disait Monseigneur LAVARENNE.

Il sait distinguer « les choses de dire et de faire« , « les choses de faire et de ne pas dire« , et « les choses de dire et de ne pas faire« .

La plaisante sagesse lyonnaise est un recueil de maximes et réflexions lyonnaises, écrit en 1920 par Justin GODART sous le pseudonyme de Catherin Bugnar

Deux maximes de la Plaisante Sagesse Lyonnaise :

« Les vrais bons gones, c’est ceux qu’ont des défauts qui ne font tort qu’à eux »

« Pour ce qui est de la chose de l’amour, n’y sois pas regardant parce que, vois-tu, Gone, que t’en uses ou pas, ça use »

Le parler lyonnais

Le parler lyonnais est une forme de français régional dont les tournures sont influencées par l’héritage franco-provençal. C’est Clair TISSEUR (architecte lyonnais), alias Nizier de Puitspelu, qui consacra l’automne de sa vie à la rédaction de « la bible du parler lyonnais », dictionnaire étymologique qui allait devenir l’extraordinaire « littré de la grand’côte ».

La première édition parut en 1894, il est toujours aujourd’hui un trésor d’érudition, de finesse, et d’humour le livre de chevet par excellence de tout bon gone !

Le Littré de la Grand’Côte : Le dictionnaire du parler lyonnais

Au hasard de ses pages, mâchon, pécuniaux, mate-faims… vous sont expliqués.

Pour Gnafron, ce puits perdu, ce buvantin si fort porté sur la chopination, ce qui importe avant tout, c’est le pot de beaujolais, qui descend bien dans le corgnolon tout en montant au coqueluchon.

Tant pis s’il faut rentrer chez la fenotte à des heures induses, en tenant ses grolles entre le gros det et le laridet… De toute façon il faudra cigogner la porte.

2 réflexions sur “Bon sens et parler-lyonnais”

  1. Pourquoi se dire lyonnais sans connaitre une infime partie de son histoire (Exemple. j’ai posé la question à maintes reprises où est la statue de Saint-Exupéry , peu de gens le savent ) peut-être un manque de communication
    Une interrogation.
    Pourquoi ne pas intégrer dans le cursus scolaire le parler lyonnais comme dans d’autres régions françaises
    ( Rêve d’un vieux lyonnais d’âge mais pas d’esprit)
    A la revoyure

    1. « Que le 8 décembre soit grevé, chômé ou férié ! »
      Cela ne se voit pas tout le temps mais parfois, nous avons du mal à exprimer notre identité, notre lyonnité !
      Cependant, tous les huitièmes jours du douzième mois de l’année, nous éclairons le panorama de la ville avec nos lumignons à bon marché, nous sentant plus que jamais citoyen de Lyon, capitale de la grande région Aura que nous aimons tant.
      Soignant chacun de mes mots je milite pour qu’un jour, tous ensemble nous nous écrions… Fériérisation !!!

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